Il y avait des scènes laides dans la capitale française à la tombée de la nuit (Photo: . / AP)
De violents affrontements ont éclaté à Paris lors de manifestations contre la nouvelle législation sécuritaire.
Des centaines de manifestants vêtus de noir se sont battus avec la police anti-émeute à la fin d’un rassemblement contre une nouvelle loi qui restreindrait la publication des visages des officiers.
Des manifestants masqués ont lancé des feux d’artifice sur les lignes de police, érigé des barricades et lancé des pierres avant de briser les vitrines des magasins et de mettre le feu à des voitures et à un café.
La police a tiré des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes pour disperser la foule et a utilisé un canon à eau en début de soirée sur les groupes de manifestants restants sur la place de la Bastille.
Le ministère de l’Intérieur a déclaré avoir dénombré 46 000 manifestants à Paris. La police a déclaré avoir procédé à neuf arrestations. Des milliers de personnes ont également défilé à Lille, Rennes, Strasbourg et d’autres villes.
Les organisateurs de la manifestation ont déclaré qu’environ 500 000 personnes s’étaient jointes à l’échelle nationale, dont 200 000 dans la capitale.
Les manifestations font suite à la publication cette semaine d’images de vidéosurveillance du passage à tabac d’une minute du producteur de musique noir Michel Zecler par trois policiers à Paris le 21 novembre.
L’incident a également attisé la colère contre un projet de loi considéré comme limitant le droit des journalistes de rendre compte des brutalités policières.
Des centaines de manifestants vêtus de noir se sont battus avec la police anti-émeute (Photo: MEGA)
C’était contre un projet de loi, qui criminaliserait la publication d’images de policiers en service (Photo: .)
Un manifestant est arrêté et traîné au sol par un groupe de policiers anti-émeute français (Photo: .)
Une personne filme un manifestant alors qu’il est arrêté et traîné au sol (Photo: .)
Des dizaines de rassemblements ont eu lieu à travers le pays (Photo: .)
Une femme tient une pancarte indiquant « Mais la force de quel ordre » alors qu’elle participe à la manifestation à Paris (Photo: .)
Les manifestants allument une fusée éclairante pendant la manifestation (Photo: .)
Les voitures brûlent pendant la manifestation (Photo: .)
Le projet de loi érigerait en crime la diffusion d’images de policiers dans certaines circonstances, ce qui, selon les opposants, limiterait la liberté de la presse.
De nombreux manifestants portaient des pancartes avec des slogans tels que «Qui nous protégera de la police», «Arrêtez la violence policière» et «Démocratie matraquée».
Les images de M. Zecler battu ont largement circulé sur les réseaux sociaux et dans la presse française et étrangère. Le président Emmanuel Macron a déclaré vendredi que les images étaient honteuses pour la France.
Quatre policiers sont détenus pour interrogatoire dans le cadre d’une enquête sur les coups.
Des manifestants se tiennent sur les marches de l’Opéra Bastille (Photo: .)
Les manifestants jettent des chaises d’un restaurant voisin (Photo: .)
Un manifestant est silhouetté par la fumée d’une fusée éclairante pendant la manifestation (Photo: .)
Les organisateurs ont déclaré que 200000 personnes étaient venues (Photo: .)
Un manifestant réagit lors d’affrontements avec la police anti-émeute française (Photo: .)
Les organisations de journalistes et les groupes de liberté civile qui ont organisé les marches ont été rejoints par des militants d’extrême gauche, des militants écologistes et des manifestants des gilets jaunes.
«Ce qui se passe à Paris est extrêmement inquiétant et nous ne pouvons pas laisser passer cela. J’ai passé deux ans avec les gilets jaunes et j’ai vu toute la violence », a déclaré la manifestante Caroline Schatz lors de la marche de Paris.
Mohamed Magassa 35, qui travaille dans un centre d’accueil pour mineurs, a déclaré: «Nous nous sentons depuis longtemps victimes du racisme institutionnalisé de la police. Mais maintenant, nous sentons que cette semaine, toute la France s’est réveillée.
Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a condamné les violences « inacceptables » contre la police, affirmant que 37 membres des forces de sécurité avaient été blessés dans tout le pays.
Un manifestant frappe une caméra avec un marteau (Photo: .)
Les manifestants se mettent à couvert derrière des barrières métalliques (Photo: .)
Des membres de la patrouille de la police anti-émeute alors qu’ils affrontent des manifestants (Photo: .)
Un homme se dispute avec la police anti-émeute (Photo: .)
Les manifestants lancent des missiles (Photo: .)
Des personnes portant des banderoles et des affiches assistent à la manifestation (Photo: .)
Un homme tient une pancarte qui dit « le monde vous regarde » (Photo: .)
Des jeunes renversent une hutte de construction (Photo: AP)
Les manifestants se rassemblent sur la place de la République pour le rallye (Photo: .)
Un petit groupe de manifestants masqués s’est heurté à la police lors de la manifestation (Photo: .)
Pour les critiques, la législation est une preuve supplémentaire d’un glissement vers la droite du président français Emmanuel Macron, arrivé au pouvoir en 2017 en tant que centriste promettant une réforme libérale de la France.
Les images du passage à tabac de M. Zecler sont apparues quelques jours après que la police ait déjà été sous le feu des tirs à la suite du déplacement forcé d’un camp de migrants dans le centre de Paris.
Une série d’affaires très médiatisées contre des policiers pour mauvais traitements infligés à des citoyens noirs ou arabes a soulevé des accusations de racisme institutionnalisé. La force a insisté sur le fait que les violations sont la faute d’individus isolés.
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