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Diffusée à compter de ce lundi 26 avril à 20h55 sur Série Club, la série suédoise Hidden : First Born est un thriller noir avec une touche de fantasy qui risque bien de vous scotcher à votre écran.
Dès le départ, vous serez dans l’ambiance, bienvenue à la fête du thriller, où la pluie, l’obscurité et une intrigue pleine de mystère vous attendent à chaque coin de rue.
Basée sur le roman intitulé Förstfödd de Filip Alexanderson, cette série dissimule ses réponses dans un dialogue parfois si maladroit qu’il en devient efficace : en tant que spectateur, vous savez aussi peu de choses que le protagoniste de la série, Jonas Hellemyr, ce qui devient une sorte de motivation pour continuer à regarder.
Cela ne veut pas dire que Hidden : First born crée une dépendance, mais plutôt qu’il s’agit d’une série qui, comme le roman de Filip Alexanderson, utilise toutes les astuces du livre pour garder le spectateur attentif. Le plus grand atout est la façon dont le réalisateur principal Jonathan Sjöberg crée l’atmosphère sinistre de la série, où le son et le silence sont plus efficaces que jamais pour faire peur.
De quoi ça parle ?
Hidden : First born se déroule dans le Stockholm des ombres, dans un monde caché pour la plupart, mais pas pour Jonas Hellemyr, incarné par August Wittgenstein. Jonas est réveillé par un traumatisme, et on lui découvre plus tard des pouvoirs surnaturels. Bien qu’il ne le veuille pas, il franchit rapidement le mauvais palier.
Traqué et en même temps à la recherche de la vérité, une sorte de quête des origines et de l’identité, Jonas fonce droit dans un mur après l’autre, tandis que l’ancienne policière Viveca Eldh fait de son mieux pour rattraper Jonas. Elle est appelée la protectrice des cachés et dans le lot, bien sûr, se trouve une organisation secrète. Il n’est donc pas difficile de comprendre pourquoi Ane Brun interprète la chanson titre de la série et pourquoi elle s’appelle « Into a dream ».
Pourquoi regarder Hidden : First born sur Série Club ?
Wittgenstein est le bras et les jambes forts de cette histoire de fantasy urbaine, avec Izabella Scorupco comme colonne vertébrale stable. Félicitations également à Anders Mossling (The Rain, Commandant Backstrom), qui est devenu un pro dans le rôle de l’archi-méchant supérieur.
En même temps, et comme Leonard Cohen l’a si joliment observé, il y a une fissure dans tout, car c’est par là que la lumière entre. En quelques épisodes de Hidden : First born, les fissures sont visibles, mais aucune lumière sous forme d’humour ou de joie n’est évidente. Après avoir été plongé dans ce qui est, il est vrai, un joli ton visuel, ce manque de légèreté devient évidemment un peu fatigant, mais jamais au point de diminuer les qualités que la série a et se bat pour atteindre.
Le risque, étant donné les nombreux cliffhangers et techniques narratives de la série, est que Hidden : First born soit une série que l’on regarde rapidement, mais dont les thèmes sont oubliés. Car il y a d’autres choses sous toutes les couches de tension secrète qui sont épluchées, des choses qui peuvent être liées à l’identité et à la nécessité de ne jamais juger quelqu’un au premier regard. Sous la surface, beaucoup de choses peuvent bouillonner et les raisons en sont souvent celles que peu connaissent, ce que Hidden : First born prend bien soin de souligner, même si le message est un peu trop habillé. D’un autre côté, cela aurait pu être bien pire.
Côté casting on retrouve donc entre autres Izabella Scorupco, August Wittgenstein, Anders Mossling, Electra Hallman, Eric Ericson, et Josefin Ljungman. La saison 1 de Hidden : First born comporte 8 épisodes, et la série est réalisée par Jonathan Sjoberg qui a également co-écrit le scénario avec Bjorn Paqualin. Daniel di Grado et David Berron on aussi réalisé quelques épisodes.
Hidden : First Born est diffusé sur Série Club à compter du lundi 26 février à 20h55 avec 3 épisodes, puis les autres épisodes seront diffusés les lundis suivants à raison de 3 épisodes le 3 mai et les deux derniers épisodes le 10 mai.