Inédite en France, la série policière Lincoln : A la poursuite du Bone Collector est diffusée à compter de ce mardi 4 mai à 21h05 sur TF1. La série américaine de 10 épisodes suit une équipe composée d’un ancien criminologue judiciaire et d’une inspectrice zélée dans la résolution de crimes perfides et la traque de certains des criminels les plus menaçants des États-Unis.
Lincoln Rhyme (Russell Hornsby) poursuit depuis des années un tueur en série rusé connu sous le nom de « Bone Collector » (Brian F. O’Byrne), et il pense l’avoir coincé en trouvant sa dernière victime attachée à une bombe. Il utilise sa connaissance des messages que le Bone Collector d’os envoie aux enquêteurs par le biais des matériaux qu’il utilise et des indices qu’il laisse tomber pour désamorcer la bombe, mais tous deux tombent à travers le plancher truqué. Lincoln Rhyme tombe sur une pile de briques, ce qui le paralyse. Le Bone Collector le nargue alors qu’il tue la victime.
Trois ans plus tard, Rhyme est à la retraite et le Bone Collector s’est caché. Depuis son lit, le tétraplégique dispose d’une installation à écrans multiples qui lui permet non seulement de jouer à des jeux vidéo avec un enfant inconnu (qui, comme on le découvre, n’est pas si inconnu que ça), mais aussi de suivre les activités de la police de New York, au cas où le Bone Collector réapparaîtrait. Une jeune flic, Amelia Sachs (Arielle Kebbel), qui espère rejoindre le FBI mais dont la dernière demande a été refusée, est appelée sur une scène dans le tunnel du métro de la station où elle patrouille. Un corps est enchaîné, et lorsqu’elle repère un os ensanglanté sur la voie, elle risque sa vie pour empêcher une rame de métro de détruire les preuves.
Rhyme demande à son ancien partenaire, l’inspecteur Michael Sellitto (Michael Imperioli), de lui amener Sachs, dont il apprécie l’instinct. Il apprend également qu’elle étudie la psychologie criminelle dans l’espoir de devenir un profileur du FBI, bien qu’il pense que tous les profileurs ont tort. La façon dont il fait son travail, comme nous le voyons lorsqu’il suit un cours de médecine légale dix ans auparavant, est d’absorber autant de connaissances et de données historiques que possible, à la manière de Sherlock Holmes, afin de pouvoir se rappeler ces informations en cas de besoin.
Au vu des preuves, il pense que le Bone Collector est de nouveau en action, et il réunit à nouveau son équipe : Kate (Brooke Lyons) et Felix (Tate Ellington), qui reviennent tous deux à condition que Rhyme, souvent condescendant, les traite mieux. Mais il utilise Sachs comme ses yeux et ses oreilles, en lui donnant un gilet qui lui permettra de voir ce qu’elle voit. Sachs, cependant, révèle également qu’elle est aussi brisée que Rhyme, car ses parents ont été tués dans une fusillade au hasard lorsqu’elle était enfant, et elle est la gardienne de sa sœur Rachel (Courtney Grosbeck), qui est lycéenne.
Les preuves finissent par désigner quelqu’un qui était en hôpital psychiatrique lorsque le Bone Collector a fait sa dernière apparition, il s’agit donc plutôt d’un tueur imitateur. Mais la seule présence de l’imitateur fait sortir le vrai Bone Collector de sa cachette, sachant que Rhyme est de retour sur l’affaire et que le jeu du chat et de la souris a repris.
Notre avis sur Lincoln : A la poursuite du Bone Collector
Lincoln : A la poursuite du Bone Collector est moins basé sur le film Bone Collector de 1999 avec Angelina Jolie et Denzel Washington que sur la série de romans Lincoln Rhyme de Jeffery Deaver. La série, créée par Mark Bianculli et VJ Boyd, est censée suivre Rhyme et Sachs dans leur traque de divers tueurs en série, tandis que le Bone Collector tente de garder une longueur d’avance sur Rhyme.
Elle a été conçue sur le même principe que Blacklist. On y retrouve beaucoup des mêmes éléments : une intrigue procédurale de type « cas de la semaine » avec la poursuite de Rhyme et du Bone Collector entre les cas hebdomadaires. Le premier épisode n’a pas donné une bonne indication du degré d’imbrication de ces deux affaires, puisqu’il y a eu une tonne d’expositions maladroites qui ont réduit la complexité de l’affaire du copieur que Rhyme et son équipe poursuivaient.
Russell Hornsby a le travail le plus difficile ici, devant jouer depuis un lit sans beaucoup bouger, et une fois qu’il aura pu montrer les différentes facettes de Rhyme, arrogant mais attentionné, cette série sera d’autant meilleure. Le soutien de professionnels comme Michael Imperioli et Roslyn Ruff, qui joue son infirmière Claire, aide énormément. Ce n’est pas pour rien que Blacklist a duré si longtemps, compte tenu de son intrigue plombée et de ses situations stupides : La performance de James Spader, digne d’un Emmy. Considérant que Lincoln : A la poursuite du Bone Collector a beaucoup des mêmes problèmes, plus Hornsby aura de la place pour développer et explorer Rhyme, plus la série sera appréciable et appréciée.
Retrouvez Lincoln : A la poursuite du Bone Collector dès le 4 mai chaque mardi soir sur TF1 avec 2 épisodes inédits.